Les sites patrimoniaux du circuit n°1 (Rouge)
L'Hôtel de ville
En 1810, Cessenon n'a toujours pas d'Hôtel de ville et loue une maison dans l'Avenue Raoul Bayou. En 1899, Lalanne réalise le plan de la mairie qui sera construite sur l'ancien cimetière. En 1920, le monument aux morts est érigé; l'obélisque en pierre, posé sur un socle carré, supporte une statue en marbre représentant un Poilu.
(A) Le moulin à huile
Les châtelains de Cessenon possédaient deux moulins. En 1620, le moulin du Sieur de Pailhès, magistrat de la châtellenie est acheté par la commune mais il est en piteux état. En 1755, il est réparé; canalisation d'eau de la fontaine de la place jusqu'à deux puits, pressoirs, greniers, fourneaux, bassins, rien n'est laissé au hasard. Mais en 1825, ce moulin est transformé en maison d'habitation.


(B) La Fontaine sucrée
Pourquoi sucrée ? Nul ici ne le sait. L'eau qui coule dans l'auge depuis le tuyau en fonte est riche en calcaire. Déclarée non potable, elle est pourtant bue depuis toujours par de nombreux Cessenonais. Son débit, même en temps de sècheresse, est très important et d'une grande fraîcheur. Sa construction résulte d'une délibération du conseil municipal en 1 835. Elle a été restaurée en 1 996. Un auvent a été bâti sur la façade et les tuyaux ont été encastrés, une croix du Languedoc en fonte y a été placée. L'une des portes du Château, Porte de l'Olivet se trouvait à l'emplacement de la fontaine.
(C) La maison jacquaire
Cessenon était situé sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette maison jacquaire était en quelque sorte une auberge permettant aux pèlerins de faire étape.
(D) La maison 'médiévale'
Mentionnée sur le cadastre de 1810, elle date vraisemblablement du XVIIème siècle. Elle a été restaurée avec une certaine fantaisie. Le colombage est un plaquage maladroit de planches de bois sur une maçonnerie moderne, seul le rez-de-chaussée a conservé son authenticité ainsi que l'encorbellement du premier étage et les murs de refend maçonnés jusqu'au toit. Par son originalité, elle attire l'oeil et elle est devenue une galerie d'art.

(E) La chapelle Saint-Roch


(F) Le pont
Le pont dans le village On parle beaucoup du pont dans l'histoire. Au Moyen Age, au XIIème siècle, les consuls regrettent que le pont détruit ne soit pas reconstruit. Jusqu'en 1 866, un bac sert à transporter passants et animaux. Grâce à l'ingénieur A. Boulland, le 24 mars 1 866 un pont suspendu à péage est ouvert au public ; son tablier est en bois. En 1 924, il est remplacé par un pont métallique avec piliers. Hélas en mars 1 930, une crue emporte le pont. En 1 931, un nouveau pont suspendu métallique est construit (113 mètres de long pour une largeur de 6 mètres 80). Les ponts extra muros - 1 927 : construction du pont sur le Vernazobres, route de Lugné. - 1 894 : construction du pont à Réals. Il possède 5 voûtes de 13 mètres reliées par un arc métallique de 50 mètres.